La mort d'un enfant, la naissance d'un cavalier
Anorïl, petit village au fin fond de la chaine de Massalia, les funestes montagnes du nord, funeste étant donné le nombre de chevaliers y ayant trouvé la mort, surpris par le froid ou les bêtes monstrueuses qui s’y trouvent.
C’est dans ce contexte qu’un enfant naissait, un garçon nommé par ces parents, un simple paysan et une bohémienne, Syrrus. Une vie modeste mais chaleureuse enfin jusqu’à ce jour, maudit des dieux.
10 Ans, c’était l’âge du petit garçon quand la horde vînt faire son apparition dans sa vie, repoussait des terres du milieu par les alliances de lumières, un groupe de vils chevaliers s’étaient refugier au nord, pillant un à un les villages sur leur chemin, recrutant tout homme valide pour grossir leurs rangs et violant toutes femmes qui trouvaient à leurs goûts.
Anorïl ne fût pas une exception, la horde débarqua en force, un beau matin de Novembre, surpris au levé du lit, la famille de Syrrus fût mise au bout du poteau, le père récupérant une fourche pour défendre sa famille ne résistera pas longtemps aux lames acérées et à l’expérience du combat des chevaliers noirs, son sang vînt éclabousser les personnes présentes.
Du chaud, de petites gouttes chaudes avaient élu domicile sur le visage du jeune garçon, laissant la conscience du petit au bord de la folie. Sa mère, dans un élan de protection, tenta de prendre son fils dans ses bras et de courir en dehors de la bâtisse mais un couteau de lancer vînt écraser ses espoirs. D’une précision mortelle, il se planta dans son dos transperçant le cœur de cette mère dévouée, la faisant tomber sur le jeune garçon.
Le rire du lanceur envahissait la pièce, alors que, dans sa démence, le jeune garçon se défit de l’étreinte morbide du cadavre de sa mère, récupérant le sanglant poignard et dans une course folle, se dirigea vers le meurtrier de ses parents.
Un hurlement de rage vînt couvrir les rires de ces démons et d’un bond, Syrrus planta son couteau dans la gorge de sa victime.
A sa retomber, un sourire fou s’esquissât sur le visage encore couvert de sang du jeune garçon mais ce fût d’une durée éphémère car sa vision se troublât, son corps commençât à trembler. Vacillant de droite à gauche, il portât ses mains à son ventre pour y découvrir l’épée du chevalier noir puis il tombât inconscient.
Quelques jours plus tard …
Revenant peu à peu à lui, Syrrus avait été laissé pour mort mais par un quelconque miracle, il avait survécu, peut-être un signe du destin ?
Son premier acte après son réveil fût de retirer, dans un cri de douleur, l’épée encore plongée dans ses entrailles manquant de retomber dans l’inconscience, un bandage de fortune fait d’un vieux chandail et il était fin prêt à se relever.
Reprenant pleine conscience, l’odeur pestilentielle de la mort emplissait son nez, la vision d’horreur de ses parents et amis écorchés comme des animaux par la horde, il n’y avait aucun survivant, manquant de sombrer dans la folie la plus totale, le jeune garçon résistât dans un seul but, pourvoir accomplir sa vengeance, pas seulement sur les chevaliers noirs responsable de son désespoir mais sur tous les vils personnes qui croiseraient son passage.
Utilisant le peu de force, qu’un gamin de 10 ans pouvait avoir, pour enterrer sa famille et camarades, il jura d’obtenir sa vengeance quoi qu’il lui en coûte sans jamais reculer.
Il lavât le sang coagulé sur son visage, préparât un sac avec quelques vêtements et vivres, récupérât, sur le cadavre issu de sa toute première vengeance, un poignard ainsi que l’épée qu’il l’avait presque tué puis brûlât toute trace de cette sinistre affaire, il allât même jusqu’à régner son nom pour ne pas salir les valeurs que lui avait enseigné ses défunts parents, dorénavant, il s’appellera Nelo, noir en « Tulsa » ancienne langue des contrées du nord car c’est le désespoir qu’il avait décidé de faire ressentir à ses ennemis comme il l’avait ressenti à ce moment.
Il quittât son village natal pour accomplir ses dessins.
10 autres années passèrent, le jeune garçon avait bien grandi, il avait passé tout ce temps à s’entrainer au près des plus grands maitres d’armes qui croisèrent son chemin mais aussi à éliminer autant de membre de la horde qui lui avait été possible.
Détroussant la horde de sa vie et de ses écus, il progressait dans sa tache même si elle semblait infinie.
Mais il manquait une chose au chevalier, peut-être que la vengeance qui était devenu sa raison de vivre n’était plus suffisante, il lui fallait quelque chose de plus, une raison supplémentaire.
Ses cauchemars lui remontrant sans cesse, la scène de la mort de ses parents, il analysât que ses parents n’avait pensé qu’à une chose, le protéger, il était donc peut-être temps pour lui, d’avoir des personnes à protéger.
Alors qu’il pensait à ces nouvelles considérations, sa route croisât celle de Racar, un chevalier de lumière au service des Cavaliers de la Rédemption, qui lui proposât gentiment de venir avec lui découvrir le château de sa guilde et ses membres par la même occasion. D’abord hésitant, Nelo finît par suivre le cavalier.
Quelques temps passèrent, le chevalier hébergé gracieusement par les Cavaliers de la Rédemption, touché par ses membres, il finît par postuler pour en devenir membre et fût accepter. Depuis l’or, il défend fièrement les couleurs de sa nouvelle famille en protégeant du mieux qu’il le peut ses nouveaux frères et sœurs d’arme.